À 110 ans, Vincent Dransfield n’est pas seulement l’un des rares supercentenaires encore en vie. Il est aussi un modèle d’autonomie et d’optimisme. Ce retraité des pompiers du New Jersey continue à vivre seul, à préparer ses repas et à profiter pleinement de la vie. Mais quel est donc l’aliment qu’il s’est juré de ne jamais consommer ? Et surtout, pourquoi ?
Un corps solide, une mémoire claire et une maison sur trois étages
Difficile à croire, mais Vincent Dransfield vit encore chez lui, dans une maison à trois étages, sans assistance. Il conduit encore parfois, cuisine chaque jour, et garde le contact avec sa famille élargie, comptant sept arrière-petits-enfants. Un esprit vif, une belle énergie, et surtout, un quotidien simple mais actif.
Quand il regarde en arrière, il ne pensait pas atteindre cet âge. « Je ne comptais même pas arriver à 100 ans », dit-il avec humour. Alors, comment expliquer ce niveau de bien-être passé la centaine ?
Un aliment banni à vie : les sodas
Le secret de Vincent ? Il pointe du doigt un ennemi bien connu de nos étagères : le soda. « Je n’ai jamais bu de soda de ma vie », affirme-t-il fièrement. Pour lui, ces boissons sucrées et artificielles n’ont jamais eu leur place dans son alimentation.
Pourquoi cette décision semble-t-elle capitale ? Parce que les sodas sont de plus en plus associés à de nombreux problèmes de santé :
- Obésité et prise de poids rapide
- Diabète de type 2, favorisé par l’excès de sucre
- Problèmes cardiovasculaires
- Fragilité osseuse causée par l’acide phosphorique présent dans certains sodas
En refusant simplement cette habitude, Vincent a peut-être éloigné plusieurs risques silencieux. Il préfère son café du matin ou même « une bière de temps en temps » — toujours avec modération.
Une carrière qui donne du sens à la vie
Vincent attribue aussi une grande partie de sa longévité à son métier. En tant qu’ancien pompier volontaire, il a toujours eu une raison de se lever le matin. Cette vocation lui a offert bien plus qu’un emploi : un sens, une communauté, et des amitiés profondes. « J’ai rencontré tellement d’amis. Les pompiers, c’est une famille », dit-il avec émotion.
Des études récentes montrent d’ailleurs que le fait de rester actif et de maintenir des liens sociaux solides aide à protéger le cerveau, retarder le déclin cognitif, et même réduire les risques de maladies neurodégénératives.
La simplicité au cœur de son assiette
Vincent ne se revendique pas comme un modèle d’alimentation parfaite. Il aime les plats italiens, les hamburgers, et le chocolat. Mais une règle simple revient : il prépare ses plats lui-même depuis toujours. Cela l’a naturellement éloigné des produits ultra-transformés.
Son enfance à la ferme a aussi laissé des traces bénéfiques. Il dit y avoir appris à bien manger : « Je buvais du lait et je mangeais bien parce que je travaillais dans une ferme. Ça m’a donné de bonnes bases. »
Optimisme, amour et petites joies
Même si l’alimentation est importante, ce n’est pas, selon lui, l’unique ingrédient de la longévité. Vincent mise aussi sur ce qu’il appelle sa mentalité positive. Il a appris à voir le bon côté, même après la perte de sa femme en 1992.
« Aimer fait vivre plus longtemps », affirme-t-il. L’amour et les petits plaisirs de la vie — un bon repas, un moment en famille, un café tranquille — forment selon lui la colonne vertébrale d’une existence heureuse.
La sagesse d’un siècle : vivre dans la modération
En résumé, Vincent Dransfield ne suit pas un régime strict ou à la mode. Il fait preuve de modération, mange simple, apprécie des petits plaisirs sans excès, garde son esprit actif, et surtout, il se tient éloigné de ce qu’il considère toxique : les boissons sucrées comme les sodas.
Son témoignage nous rappelle ceci : parfois, ce sont les choix les plus simples, répétés au quotidien, qui font toute la différence. Boire de l’eau plutôt qu’un soda. Passer ses repas en bonne compagnie. Trouver une activité qui a du sens. Et ne jamais perdre l’envie de vivre pleinement.




