Chaque année, l’UNESCO distingue des traditions vivantes qui forgent l’identité des peuples. En 2024, c’est un classique de la cuisine française qui entre au Panthéon du patrimoine immatériel mondial. Vous aimez les plats mijotés qui rassemblent familles et générations ? Celui-ci en est un symbole fort.
Ce plat traditionnel français vient d’être classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, récompensant bien plus qu’une recette : un art de vivre, un savoir-faire transmis, et une vraie mémoire collective. Une reconnaissance qui célèbre la richesse de notre culture culinaire.
Qu’est-ce que le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ?
Avant de comprendre pourquoi ce plat traditionnel français vient d’être classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, il est essentiel de cerner ce que recouvre cette notion. Le patrimoine culturel immatériel regroupe les pratiques, représentations, expressions, savoir-faire – ainsi que les instruments, objets ou artefacts – que des communautés reconnaissent comme faisant partie de leur héritage culturel.
Définition et critères d’inscription
Selon l’UNESCO, il s’agit d’un patrimoine vivant transmis de génération en génération. Pour qu’un élément soit inscrit, il doit notamment : promouvoir la diversité culturelle, renforcer la cohésion sociale, et faire l’objet d’une transmission continue au sein des communautés. C’est donc un processus qui valorise la richesse des traditions tout en respectant leur évolution.
Objectifs de préservation et de valorisation
L’inscription vise à préserver les savoir-faire traditionnels, soutenir les communautés qui les pratiquent et accroître leur visibilité à l’échelle internationale. Elle permet aussi de sensibiliser à l’importance de cette culture vivante, souvent menacée par la mondialisation. En reconnaissant un plat traditionnel français, l’UNESCO contribue à la sauvegarde d’une identité culinaire propre, enracinée dans un territoire et dans l’histoire.
Pourquoi ce plat français a-t-il été reconnu par l’UNESCO ?
Si ce plat traditionnel français vient d’être classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, c’est en grande partie grâce à la richesse culturelle et sociale qu’il incarne. Ce mets ne se limite pas à une recette : il représente un rituel, une transmission de savoir-faire, et un moment fort de convivialité au sein des familles et des communautés.
Dans son dossier de candidature, la France a mis en avant plusieurs caractéristiques essentielles : la diversité des variantes régionales du plat, la minutie des gestes culinaires transmis oralement, et surtout l’importance symbolique qu’il occupe dans de nombreux rassemblements festifs. Il ne s’agit donc pas seulement d’un aliment, mais bien d’un élément fédérateur de l’identité française.
Par ailleurs, son inscription répond aux critères de l’UNESCO : il est vivant, enraciné dans la tradition, et sa transmission est assurée par des générations successives de cuisiniers amateurs et professionnels. C’est cette dimension humaine et intergénérationnelle qui a convaincu le comité d’experts de reconnaître la valeur culturelle de ce plat emblématique.
Le repas gastronomique des Français : une tradition vivante
Les rituels du repas à la française, Transmission et rôle social de cette pratique
Le repas gastronomique des Français, reconnu par l’UNESCO en 2010, incarne bien plus qu’une simple succession de plats : il s’agit d’un véritable rituel social. Ce moment structuré, rythmé par l’entrée, le plat principal, le fromage, le dessert et accompagné de vin, obéit à des codes précis qui valorisent l’art de vivre à la française.
Ce qui rend cette pratique digne d’inscription au patrimoine immatériel, c’est sa dimension communautaire et intergénérationnelle. À travers ce repas, les savoir-faire culinaires se transmettent au sein des familles et entre amis, tout comme l’art du dressage de table, du choix des mets et de la conversation. Le repas devient alors un vecteur de cohésion sociale et un repère culturel clé, fortement ancré dans le quotidien mais aussi présent lors d’événements marquants comme les mariages ou les fêtes religieuses.
En classant ce plat traditionnel français au patrimoine immatériel de l’UNESCO, l’organisation reconnaît la richesse des interactions humaines qu’il génère. Il s’agit d’une pratique vivante, adaptative, qui continue d’évoluer tout en maintenant un profond respect de la tradition. Ce lien entre transmission, plaisir gustatif et lien social est au cœur de la gastronomie française.
Autres éléments français classés au patrimoine immatériel
Avant que ce plat traditionnel français vienne d’être classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, d’autres expressions culturelles françaises avaient déjà été distinguées. Parmi elles, on retrouve des pratiques emblématiques qui témoignent de la diversité du patrimoine vivant en France.
Par exemple, le “repas gastronomique des Français” a été inscrit en 2010, de même que la fauconnerie (pratiquée dans plusieurs pays), les savoir-faire liés aux parfums de Grasse (2018), ou encore les arts du geste liés à la baguette de pain (2022). Ces éléments partagent une même caractéristique : ils sont enracinés dans la vie quotidienne, tout en nécessitant un apprentissage précis et durable.
En valorisant ces traditions, l’UNESCO rappelle que la culture ne se limite pas à des monuments ou à des œuvres d’art. Elle inclut aussi des pratiques vivantes, perpétuées par les communautés elles-mêmes. Et si ce plat traditionnel français vient d’être classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, c’est parce qu’il incarne, lui aussi, cette continuité entre passé et présent.




